Bon, mauvaise nouvelle, la masse ne dégrossit pas malgré les gouttes, mais semble durcir et s'articuler autour de l'oreille comme un gros croissant.
Son état général est toujours bon, active comme avant, elle mange et boit comme il faut, etc...

Ça fait quatre jours que le traitement a commencé, et je suis censée attendre cinq à six jours. Ceci dit, je doute vraiment que d'ici demain ou après-demain, la masse aura diminuée...

Je suis donc retournée chez le véto aujourd'hui et j'ai été confrontée à deux choix :

• 
  
• tenter de percer cette masse qui ressemble de plus en plus à un abcès, mais cette manipulation requiert une anesthésie car l'endroit est trop près de la tête pour le ponctionner sans risque de toucher un œil. C'est une manipulation qui reste risquée à cause de l'anesthésie, même gazeuse.
• attendre que l'abcès "craque" en appliquant tous les jours un peu d'alcool dilué sur cette masse pour assécher la peau et continuer de lui donner ses gouttes de B*ytril.

J'ai finalement décidé la deuxième alternative et je retournerai la voir ce samedi, mieux équipée et préparée, au cas où elle doit rester quelques heures à la clinique...
Du coup, cette masse n'a toujours pas dégrossit et semble même avoir grossit depuis que je l'ai remarquée le 25 décembre au soir...

Ils ont deux types d'anesthésies au gaz : soit par masque, soit par boîte en plexiglas, plutôt utilisée pour les gros rongeurs.
Le risque de ce type d'anesthésie, infime par rapport à celui par injection, réside justement dans le dosage. J'ai donc proposé à ma véto si elle pouvait se contenter de mettre une dose, non pas pour endormir, mais juste assez pour faire "planer" Parabole, de l'amener dans une sorte de somnolence. Une dose suffisante pour permettre une manipulation beaucoup plus facile pour ponctionner l'abcès, sans qu'elle ne soit complètement endormie comme pour les grosses opérations type extraction de tumeur ou castration.

Samedi, je ramènerai donc mademoiselle dans une boite de transport avec du sopalin comme litière car l'on ne pourra pas passer à côté de la ponction. Sauf si, par miracle, la masse diminue pendant ce temps.

La puce revient tout juste de la clinique, abcès ponctionné. L'intervention, qui n'a duré pas plus d'un quart d'heure, s'est très bien passée et la puce est toujours aussi active (et de plus en plus méfiante par la même occasion...).
La véto m'a dit qu'avec l'espèce de coque dure autour de l'abcès, il était impossible qu'il se résorbe de l'intérieur et que donc l'intervention était inévitable pour essayer de le faire disparaitre.

Donc, comme vous l'avez dit, désinfection plusieurs fois par jour et vidage de l'abcès en même temps ainsi qu'un traitement au Baytril pendant cinq jours histoire d'éviter une surinfection.

La cicatrisation ne doit pas arriver trop vite pour que l'abcès ait le temps de bien se vider et que je puisse désinfecter correctement. Il n'empêche que cette opération s'avère encore plus délicate que je ne l'avais pensé !

Pour l'instant, elle semble toujours aussi peu gênée par son abcès. Depuis l'opération, il a légèrement regrossit après avoir été vidé et stagne à sa taille depuis mardi. Il est beaucoup moins gros qu'avant !
Les antibiotiques sont terminés, et je ne souhaite pas lui refaire faire une anesthésie de si tôt.

Ne voyant que la masse ne faisait que grossir, je suis retournée chez le vétérinaire vendredi dernier afin de savoir où en était l'évolution de l'abcès. D'aspect, il n'était plus de forme arrondie, mais commençait à présenter des "boules" à sa surface, et sa taille avait plus que doublée par rapport à celle de l'abcès avant la ponction !

Après avoir de nouveau palpé l'abcès, la véto m'a proposé deux choix :

• 
  
• l'opération qui consisterait à ouvrir plus que la fois dernière histoire de voir si une extraction directe de l'abcès est nécessaire ou pas. Bien entendu, les risques ici sont beaucoup plus élevés que l'autre fois car l'anesthésie gazeuse n'étant pas suffisante pour permettre à la vétérinaire d'opérer correctement (si jamais l'abcès est à retirer), l'utilisation d'une anesthésie par injection intra-musculaire ne pourra pas être évitée.
• ne rien faire, mais risquer des complications aux niveau des oreilles (otites qui peuvent s'ensuivre d'une encéphalite), mais aussi de l'état général de la souris, exténuée de combattre l'infection (qui, pour finir, aura de grandes chances d'avoir raison d'elle), ainsi qu'une gêne permanente dans ses mouvements qui peut la pousser à se mutiler, à s'énerver sur cette boule "parasite".

Comme certains de vous le savent déjà, j'ai choisis la première option, plus par manque de choix à vrai dire : je ne pouvais pas la laisser dans cet état !

Lundi matin, elle est donc arrivée à la clinique, à jeun, prête pour l'opération. Je suis revenue la chercher pour 18 heures, après un coup de fil de la vétérinaire qui l'avait gardée en observation tout la journée pour vérifier son état.

Elle m'a donc expliqué ce qu'elle avait dû faire après avoir suffisamment ouvert : il s'agissait d'un abcès à lobes (d'où les sortes de petits boules que je voyais bourgeonner à la surface de l'abcès), incapable de se résorber de lui même (donc opération inévitable). La source de cette infection était en fait la glande salivaire gauche, que la véto a dû retirer avec l'abcès pour supprimer (on croise les doigts) toute reprise éventuelle. L'hypothèse d'une blessure par le biais d'un bâton de graines serait donc valide...
La miss a donc été recousue, de la joue à l'épaule et la plaie, qui semble propre, est désinfectée plusieurs fois par jour (je me lève presque une demi-heure plus tôt pour lui faire ses soins !). Elle a également un traitement au Baytril pendant cinq à six jours suivant l'intervention.

Si jamais il venait à se reformer une boule à cet endroit, il se peut finalement que l'abcès ait juste été le précurseur d'une tumeur sous-jacente, bien que la véto m'ait affirmé qu'elle n'avait rien vu de plus que l'abcès lorsqu'elle a ouvert...
J'espère donc vraiment que Parabole sera très vite guérie et que plus rien ne grossisse à cet endroit, elle en bave tellement la pauvre (depuis presque un mois !). 

Après d'une semaine et demie après son opération, la miss se porte toujours très bien, une vraie boule de nerfs qui saute tout partout !

L'incision faite lors de l'opération se referme très bien et la plaie est propre. L'abcès semble ne pas remontrer le bout de son nez, ce qui était le but de l'intervention, donc c'est parfait pour l'instant !

Malheureusement, j'ai bien peur d'avoir parlé trop vite : une nouvelle boule est en train de se reformer. Je ne sais même pas d'où elle peut venir ! On avait pourtant éliminé la majorité des possibilités de reprise puisque la glande salivaire a été extraite...

Ce qui m'ennuie, c'est que la vétérinaire m'avait dit que si jamais ça reprenait, c'est qu'il peut s'agir finalement d'une tumeur. Et pour arranger le tout, elle m'avait aussi avoué qu'une seconde opération en profondeur serait très délicate...
Forcément, je pars en vacances de ski la semaine prochaine, et je doute que je pourrais l'emmener avec moi pour d'éventuels soins de désinfection ou de prises d'antibiotiques.

Comme la masse est encore petite, je lui ai donné du Baytril hier soir. Peut-être que si je réagis assez tôt, je pourrais régler le problème sans devoir faire appel à une chirurgie que de toute façon la véto refusera de faire ou inutile...

D'autant plus que la masse a regrossit sur quelques heures, je doute vraiment qu'il s'agisse d'une tumeur, l'évolution est beaucoup trop rapide.

J'ai palpé la masse, et ça ressemble très franchement à la structure externe de l'abcès à lobes qui avait été enlevé. Donc, pour une poche de sang, j'en doute, car ça me semble un peu trop dur et irrégulier.

Pour ne rien arranger, cette boule se situe prés de l'oreille, et encore plus près de la bouche que la précédente. Il y a un paquet de nerfs qui passent à cet endroit. Elle a réussit à éviter une éventuelle paralysie la première fois, mais peut-être pas la seconde si la véto accepte de tenter quelque chose.

Son état général est toujours vraiment très bon, cette masse ne semble pas du tout l'embêter. Tout comme la première d'ailleurs, qui aurait causé très vite sa mort par nécrose des tissus...

Donc, s'il s'agit en effet d'une poche de sang ou d'un abcès à pus non caséeux, je pense qu'une simple ponction pourrait faire l'affaire.
Mais bon, la dernière fois, le pus était tellement épais qu'il avait fallu faire une incision de 5 mm !

Je vais faire une photo dans la journée pour vous montrer un peu comment cette boule réapparait. J'ai bien peur qu'elle n'en finisse jamais avec ça...

Pour répondre à mon interrogation précédente, il ne s'agit pas d'un problème de dent puisqu'elle n'a aucun soucis pour se nourrir et ne semble pas souffrir d'une quelconque malocclusion.

Je reviens donc de chez le vétérinaire, malheureusement penaude...
Ma vétérinaire refuse de réopérer, car étant non spé NAC, elles ne dispose pas du matériel nécessaire pour une opération en profondeur puisqu'il faut cette fois faire appel à la microscopie optique.

J'ai donc téléphoné à la clinique qui serait capable de le faire, et elle me demanderait approximativement 150€ pour l'intervention, après avoir succinctement expliqué le problème et énoncé le matériel nécessaire...
Je ne dispose malheureusement pas d'autant d'argent, après avoir déjà dépensé près de 120€ pour les deux premières interventions.

A savoir que la masse semble plus dure que la précédent finalement, et la véto pense qu'il pourrait s'agir d'une tumeur (enfin, l'hypothèse n'est pas écartée), même pour une croissance aussi rapide.

Les antibiotiques n'ayant aucun effet, je n'ai pas souhaité de nouveau la stresser pour une prise quotidienne, aussi pénible qu'inutile...

Je vais donc suivre la croissance de cette masse, si elle stagne ou pas, etc...
Il n'est également pas impossible d'aller chez le vétérinaire pour tenter de ponctionner si elle devient vraiment très gênante.

L'argent colloïdal semble ne pas agir; la masse continue de grossir et gêne de plus en plus ma pauvre puce, malgré une prise quotidienne.

Ce qui m'amène donc à penser qu'il s'agit d'une tumeur et que je doive aller la faire euthanasier dans les semaines qui viennent si aucune évolution positive n'est remarquée.

Petite visite improvisée chez le vétérinaire aujourd'hui !

Donc, la miss a finalement un abcès (pas de tumeur !), qui a de fortes chances de craquer sous l'oreille, ce qui me permettra de bien tout vider et désinfecter. Ça ne réglera pas le problème, mais ça la soulagera un peu : elle fait presque deux fois son poids normal rien qu'à cause de cette masse !

Bref, les hypothèses de la véto sont les suivantes :

• Mauvais fonctionnement d'une glande salivaire dont la salive, trop épaisse, aurait finit par s'agglutiner autour de cette glande pour finalement former un kyste prurigineux et donc un abcès en fin de compte.
• Abcès dentaire sans impact sur la façon de manger de la souris : si l'abcès se situe à la racine d'une dent, c'est complètement indolore...

L'oreille étant complètement prise dans l'abcès, il est presque impossible de la faire opérer et lui faire subir une nouvelle intervention n'est vraiment pas conseillé.
L'hypothèse de la tumeur a été écartée puisque la miss a toujours a aussi bon aspect général, pas de changement dans son comportement depuis le temps.